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La Fondation littéraire Fleur de Lys m'a donné l'opportunité de donner vie à mon roman. Elle est le premier éditeur libraire francophone sans but lucratif en ligne sur internet.
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La ville de Notre-Dame-du-Chêne est assaillie par une suite d’événements criminels qui débute, lors d'un orage, par une tentative de meurtre sur un psychocriminologue. La victime se nomme Anthony Alvaro. Au sein de l’organisme communautaire « La métanoïa », il travaille auprès des alcooliques et des toxicomanes hors-la-loi. Ce crime initial, est-il le résultatd 'une vengeance exercée par un client déçu ? Ou a-t-on voulu éliminer une personne qui en savait trop ? Ou est-ce un message envoyé aux forces de l'ordre de se tenir loin du crime organisé ? La police est plongée dans une confusion inévitable et dans une effroyable ambiguïté. Récupération politique, intrigues, secrets. Une anxiété généralisée imprègne la société dans son ensemble divisée entre la droite et la gauche. Une chronique, heure par heure, des deux premiers jours de l'enqu:ête policière et d'une récupération politique du malheureux événement.
Le roman se déroule sur une période de quatre jours.
Au premier jour se situe le crime initial.
Le second est consacré aux réactions variées que ce délit suscite tant au niveau des membres de la famille de la victime que sur le plan social et politique. Une tentative d’évasion du présumé chef d’un groupe local de motards criminels et la découverte, dans un fossé, d’un agent double de la Sûreté municipale occasionneront des préoccupations majeures chez les forces de l’ordre.
Au troisième jour se dérouleront les interrogatoires des divers suspects potentiels du crime initial.
Par inadvertance, à la quatrième journée, sera démasqué l’auteur dudit crime initial. En épilogue se retrouveront les conclusions du procès et les décisions prises par la famille de la victime.
Ainsi, au jour un du drame, se place la mise en scène du premier crime à se produire dans la ville de Notre-Dame-du-Chêne, la tentative de meurtre sur la personne d’un psychocriminologue, M. Anthony Alvaro. Il est un expert dans les troubles de dépendances à l’alcool et aux drogues chez les criminels. Tout au long du récit, les différents personnages nous présenteront l’histoire et la personnalité de ce dernier qui rendront encore plus incompréhensible la motivation criminelle de vouloir l’éliminer. Les deux meilleures enquêteuses du service de police municipal, deux femmes (Isabelle Lamarre et Hyacinthe Paré), sont dépêchées sur les lieux du crime pour entreprendre l’enquête. La première est plus distinguée que la seconde, alors que la dernière possède un franc-parler qui dérange. Elles rencontreront celui qui a entendu dans la détonation d’un coup de fusil et qui a fait l’appel au 9-1-1. Il s’agit de M. Edmond Veilleux, un ex-policier de la GRC d’origine chinoise et propriétaire d’un dépanneur.
Aussi, dans cette première partie, en suivant le travail de différents policiers, dans les situations auxquelles les agents de la paix devront faire face, se révéleront chez eux des troubles de comportement. L’un a peur de l’autorité (David Cadieux), un autre éprouve un problème d’agressivité (Maxime Beauchemin) et un autre joue au bon pasteur (Sébastien Couillard). Le soir même du crime, après le boulot, David partagera avec Sébastien la cause de sa perturbation.
Le second jour est un feu d’artifice de réactions. Un journaliste local, Yannick Bernier, désirant être muté à un plus grand quotidien a écrit un article où il se permet d’avancer comme étant vraie ce qui n’était qu’une pure hypothèse. L’éditorialiste, Thomas Grenier, qu’on a sorti des boules à mites en rajoutera en pourfendant les malfaiteurs. L’animatrice d’une émission de tribune radiophonique, Judith Senneville, sur l’heure du midi, voudra récupérer ce matériel pour appuyer ses croyances politiques. Son objectif est d’amasser le plus de popularité possible afin de remporter son élection lors du prochain scrutin provincial.
En avant-midi, deux évènements viendront augmenter l’inquiétude et la confusion chez les forces de l’ordre. Le premier à se produire est la tentative d’évasion du présumé chef du club local des motards hors la loi, les « Malos Diablos », orchestrée par une association internationale de bandits, « les Hotheads », spécialisée dans la disparition de déchets industriels dangereux. Au Québec, ladite organisation avait aussi fait sa place dans le trafic de stupéfiants, créant un conflit avec la mafia montréalaise. Ce groupe est infiltré par un espion de la GRC. Grâce aux révélations de ce policier et à l’interception d’un message texte, la GRC sera au courant de la rencontre prochaine entre le grand patron des « Hotheads » et le parrain de la pègre dans un lieu touristique de la Ville de Montréal. Le second évènement à se produire dans la ville de Notre-Dame-du-Chêne sera la découverte par des étudiants d’une école secondaire d’un agent double de la Sûreté municipale, Guillaume Dumoulin, inconscient et nu dans un fossé.
En ce même jour, en début de matinée, la publication d’un dossier spécial politique par le très réputé chroniqueur parlementaire, Richard Dupont, fera en sorte de mettre sur les dents le gouvernement. L’évêque anglican de Montréal, Monseigneur Andrew Cunningham, fera des pressions auprès de l’un de ses amis, le ministre de la Justice, M. Benoit Gervais, afin que l’auteur de la tentative de meurtre sur la personne d’Alvaro soit identifié le plus tôt possible. Le beau-frère d’Alvaro, Sean O’Connor, occupe la fonction d’attaché politique auprès du ministre de la Sécurité publique, M. Levi Cohen. À la réunion du conseil des ministres, on décidera de poser un geste pour dévier l’attention des médias et de la population du bilan plutôt négatif de leur gouvernement qui se retrouve dans sa dernière année de mandat. On se servira des évènements qui se sont produits dans la ville de Notre-Dame-du-Chêne pour lancer une guerre à la drogue. Dans une conférence de presse convoquée à la hâte en début d’après-midi, le Premier ministre Jacques Belhumeur dévoilera des éléments inappropriés pour justifier leur action politique. Résultats : envahissement de la ville de Notre-Dame-du-Chêne par des journalistes, réaction publique de soutien de la part de nombreux citoyens sur les lieux de travail d’Alvaro et au centre hospitalier, manifestation organisée par les motards devant l’édifice du journal local, débarquement de la SQ.
Sur l’heure de midi, alors qu’il est hospitalisé, l’agent Dumoulin sera enlevé et conduit dans un endroit tenu secret. Deux suspects seront arrêtés puis libérés, messieurs Nicolas Jolicoeur et Patrice Bérard. Ce dernier est propriétaire d’une petite scierie dans le village voisin de St-Gérald. Le premier est un ex-pasteur protestant qui a perdu son poste à la suite d’une dénonciation pour « faute professionnelle ». C’est M. Anthony Alvaro qui avait porté plainte conséquemment à des conseils erronés que ledit pasteur avait donnés à l’un de ses membres qui était devenu son client. Jolicoeur haïssait Alvaro pour s’en confesser tous les jours à son Seigneur.
Tout au long de la journée, le récit portera sur les diverses réactions de l’épouse de M. Anthony Alvaro, madame Deidre O’Connor, et de sa famille : apitoiement, incompréhension, débat intérieur pour garder l’espoir, processus de victimisation, acharnement amoureux. Curieusement, ni les parents d’Anthony, ni son frère et ni sa sœur, ne se manifesteront malgré la médiatisation de l’évènement de la tentative de meurtre.
En ce premier jour d’investigation policière qui est le second dans le roman, la collecte d’informations de la part des deux détectives, Isabelle Lamarre et Hyacinthe Paré, ne donnera aucun résultat, étant sauf une brève liste de suspects potentiels. La tentative d’évasion du présumé chef des Malos Diablos, la découverte de l’agent Dumoulin, la guerre à la drogue, l’appui de la SQ, orienteront l’enquête vers les motards criminels.
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Au jour 3, débute la recherche pour découvrir l’auteur de la tentative de meurtre sur M. Anthony Alvaro. Les enquêtrices Isabelle Lamarre et Hyacinthe Paré rencontreront huit suspects qui se déclareront tous innocents. Parmi eux se retrouve un pasteur. Une véritable plongée sera effectuée dans leur intériorité. L’équipe « la tronçonneuse » de la Sûreté du Québec se penchera sur les derniers crimes de la nuit qui seraient reliés à la bande de motards les « Malos Diablos ». Une pression sera exercée sur leur présumé chef incarcéré, Gérard Casgrain, aux fins de fournir des informations privilégiées. Un groupe de la GRC se tient aux aguets. La récupération politique du gouvernement relativement à la tentative de meurtre s’avèrera un coup fourré. Des liens seront découverts entre l’évêque anglican de Montréal et la victime. Au jour 4, lors d’une vérification de routine sera démasqué le vrai coupable. Un suspense de page en page.
Le jour 3 débute par l’annonce de plusieurs personnes qui se sont retrouvées victimes de violence au cours de la nuit précédente. Une rencontre entre la SQ et la Sureté municipale déterminera les tâches entre les forces de l’ordre. La première s’occupera des motards hors-la-loi et à la seconde est confiée l’enquête pour découvrir qui serait l’auteur de la tentative de meurtre sur M. Anthony Alvaro.
Tôt le matin, un chroniqueur découvrira que la récupération politique du gouvernement relativement à la tentative de meurtre sur la personne d’Alvaro s’avérera un coup fourré. Sa loi spéciale sur la toxicomanie n’était nullement justifiée. Les enquêtrices Isabelle Lamarre et Hyacinthe Paré rencontreront huit suspects qui se déclareront tous innocents. Parmi eux se rencontre un ex-pasteur qui haïssait la victime au point de s’en confesser. Les sept autres suspects sont tous des criminels toxicomanes qui avaient besoin d’un bon rapport d’intervention de la part de M. Alvaro pour amoindrir leur sentence. L’on rencontre un membre en règle des Malos Diablos, un sympathisant des motards-hors-la-loi, un ex-membre d’une association criminelle, deux hommes qui sont accusés de violence dont l’un envers sa conjointe, un individu accusé d’agression sexuelle et un autre de plusieurs vols. Une véritable plongée sera effectuée dans leur intériorité. Divers éléments innocenteront certains suspects dès le premier interrogatoire. D’autres seront mis à l’écart de la liste des suspects, puis ils y reviendront à la lumière de certains indices.
La Sureté municipale de la ville de Notre-Dame-du-Chêne éliminera quatre personnes qui auraient pu constituer des suspects. L’une d’elles est décédée, une autre incarcérée et deux autres sont hospitalisées.
L’équipe « la tronçonneuse » de la Sûreté du Québec investiguera donc sur les derniers crimes de la nuit qui seraient reliés au groupe de motard les « Malos Diablos ». Ces derniers auraient exercé des pressions musclées sur des individus afin de les contraindre au silence. Un enquêteur tentera de faire parler les victimes et il utilisera toute une manipulation pour parvenir à ses fins. Une ligne téléphonique particulière sera ouverte pour obtenir le plus de dénonciations possible sur les motards hors-la-loi et leurs sympathisants. Une descente dans une école secondaire donnera des résultats surprenants. Les adolescents arrêtés proviennent de divers milieux sociaux. Une pression sera exercée sur le présumé chef des « Malos Diablos », Gérard Casgrain, qui est incarcéré. Aux fins d’obtenir des informations privilégiées, deux détectives recourront carrément à de la cruauté mentale. Le fils de Casgrain qui avait été arrêté la veille et détenu dans un centre jeunesse subira une raclée en raison des rumeurs que la police avait fait circuler au sujet de son père. Durant son hospitalisation, il sera enlevé.
Une équipe de la GRC se retrouve aux aguets pour intercepter et arrêter un criminel recherché internationalement, soit le patron des « Hotheads ». L’on présume que ce dernier se retrouve à Montréal. L’on devra interroger une haute sphère religieuse pour en connaître davantage sur l’individu. La rencontre de ce dernier et d’un chef d’un clan mafieux dans un endroit religieux tournera au cauchemar.
Le policier qui souffrait d’un trouble de violence découvrira les raisons profondes de son trouble et ses racines familiales. L’agent de la paix qui avait été victime d’agressions sexuelles s’apprêtait à démissionner lorsqu’il fit une rencontre qui lui donnera de l’espoir.
Lors de la tribune téléphonique sur l’heure du midi avec Madame Judith Senneville et Monsieur Gilbert LaPalme, président du conseil d’administration de l’organisme « La Métanoïa » où travaille monsieur Antony Alvaro, l’on découvrira des enjeux cachés sous-jacents au trafic des drogues.
Des liens inattendus seront découverts entre l’évêque anglican de Montréal, Mgr Cunningham, et la victime, M. Alvaro.
Au jour 4, à l’occasion d’une vérification de routine des allées et venues d’un témoin, sera démasquée la personne responsable de la tentative de meurtre.
Tout on long du roman, on sera témoin de l’amour entre Deidre O’Connor et son mari Anthony Alvaro.
Le dernier chapitre clôt l'enquête et une ouverture est lancée sur une suite, soit une émeute dans un pénitencier où M. Alvaro sera appelé à titre de médiateur.
Notre mariage en 1990
Mes parents sont originaires de la basse ville de Québec. Mon père était le premier né d'une famille de six enfants et ma mère était seconde d'une famille de huit. Pour des raisons d'emploi, ma famille a déménagée à Montréal. Mon père a travaillé d'abord comme boucher, puis commis voyageur, puis gérant d'épicerie, pour finalement se porter acquéreur d'un marché d'alimentation à East Angus. Au cours des années, dans des villes différentes, quatre autres acquisitions d'épicerie suivront. Cela est devenu une entreprise familiale dans laquelle tous les enfants ont travaillés un jour ou l'autre. Mes trois frères sont devenus directeur de l'une des épiceries. Même s'il n'avait complété qu'une sixième année scolaire, mon père n'était pas né pour un petit pain. Il disait que sa nombreuse famille était sa motivation à acquérir un maximum de revenu. D'abord pour satisafaire les besoins essentiels et par la suite de léguer une entreprise dans laquelle chacun pourrait gagner sa vie. Mon père est décédé à l'âge de 69 ans d'un cancer de la prostate. Ma mère, toujours de ce monde, a été une femme dévouée à son mari, à sa famille et à l'entreprise familiale.
Mes parents ont donné vie à leur troisième enfant, un bébé prématuré, dans un logement situé sur la rue Fullum à Montréal dans le début des années 1950. Hé oui! À l’époque les enfants naissaient à la maison. Six autres poupons ont suivi mes premiers balbutiements.
J’ai vécu la très grande majorité de ma vie dans les Cantons de l’Est, sauf pour mes études collégiales (CÉGEP St-Jean-Vianney) et universitaires (Université St-Paul à Ottawa et Université de Montréal). Je détiens une scolarité de maîtrise en service social et j’ai reçu des formations par le Service correctionnel du Canada afin de présenter leurs programmes correctionnels aux détenus en libération conditionnelle.
Depuis 1984, je travaille dans le cadre d’un organisme communautaire. Ce dernier offre des services de réhabilitation et de réinsertion sociale auprès des gens qui ont commis des crimes en relation avec leur consommation abusive d’alcool, de drogues illégales ou de médicaments. Les infractions commises alors que les personnes sont intoxiquées sont très variées : conduire un véhicule moteur alors que les facultés sont affaiblies, violence conjugale, violence générale (voie de fait, tentative de meurtre , homicide), vol à l’étalage, recel, fraude, vol à main armée, trafic et production de stupéfiants, agressions sexuelles. La clientèle est affectée par une diversité de troubles : anxiété, dépression majeure, psychose toxique, trouble de personnalité antisociale et/ou narcissique, trouble de personnalité à échec et/ou dépendante, victime de violence dans leur passé ou encore dans le présent, victime d’agression sexuelle, rejet, abandon, etc.
Au fil des années, j’ai été reconnu comme expert en toxicomanie par la Cour du Québec, chambre de la jeunesse, par la Cour du Québec, chambre criminelle et pénale, par la Cour Supérieure, chambre de la famille, par la Cour Supérieure chambre criminelle et pénale, par la Cour d’Appel du Québec et par le Tribunal administratif du Québec. Il est aussi reconnu comme expert auprès de la Commission des libérations conditionnelles du Canada, de la Commission des libérations conditionnelles du Québec, du Service correctionnel du Canada et des Services correctionnels du Québec. Deux États américains m’ont aussi reconnu comme expert, soit celui de New York et de Floride. J’ai présenté une communication au Forum mondial, Drogues et dépendances, enjeux pour la société, qui s’est tenu à Montréal en septembre 2002. Cette communication, l’intervention en toxicomanie dans un contexte coercitif, a dû être approuvée par un comité scientifique universitaire international et elle a été publiée dans les actes du Forum.
Avant d’exercer la profession d’intervenant en toxicomanie, j’ai étudié au Collège St-Jean Vianney alors que j’habitais dans un centre étudiant d’une communauté religieuse. Après mon CÉGEP, je fus admis au noviciat de ladite communauté. De commun accord avec les autorités compétentes, j’ai quitté après huit mois de noviciat. Par la suite, j’ai entrepris des études en théologie à l’université de Montréal et à l’université St-Paul à Ottawa. Dans ma première année d’ universitaire, je m’étais joint à une association religieuse pendant six ans. Je quittai la « vie religieuse » parce que je trouvais ce mode de vie trop desséchant sur le plan affectif.
Subséquemment, je suis demeuré célibataire pendant dix ans tout en œuvrant bénévolement auprès des plus démunis de la société. Une connaissance me présenta, en 1984, le président fondateur du Centre d’entraide La boussole, M. Claude Provencher. Tout en travaillant au sein de cet organisme, j’ai entrepris des études en toxicomanie et en service social.
J’ai rencontré mon épouse alors que je travaillais au sein dudit organisme « Centre d’entraide La boussole Inc. ». Ma femme travaillait alors comme secrétaire médicale où les bureaux de l’organisme et du médecin étaient situés sur le même étage. À l’âge de vingt et un ans, elle s’était retrouvée veuve et mère de deux bébés. Quelques années plus tard, elle s’était mariée avec un autre homme. Un nouvel enfant a été issu de cette union. Après dix-huit ans de vie commune, elle quitta son conjoint pour le motif qu’il lui avait été infidèle.
Lorsque je l’ai épousée, elle était mère de trois garçons, deux jeunes adultes et un adolescent. Notre couple a donné naissance à une fille en 1991. Ma femme avait attendu plus de vingt ans avant de se réjouir de l'arrivée d’un bébé de sexe féminin. En 1994, alors qu'elle était âgée de 43 ans, ma femme avait reçu un diagnostic d'un cancer du sein virulant. Selon son médecin elle avait une chance sur deux dans survivre. Elle a survécu au cancer et aux traitements sévères de chimiothérapie. Avec mon épouse nous sommes grands-parents de trois petits enfants.
Au passage, je tiens à souligner le courage, la détermination et l’amour que mon épouse a démontré tout au long de sa vie. Je reconnais aisément qu’à ses côtés, je suis devenu un Il meilleur homme et un meilleur intervenant en relation d’aide.
Il arrive parfois que celle-ci me regarde dans les yeux et me dise avec amour : "Je ne sais pas ce que je ferais sans toi". Je lui répond invariablement qu'elle manque d'imagination!
Je tiens à remercier en tout premier lieu mon épouse qui a dû partager mes temps libres avec l'écriture d'un roman. Sa générosité est d'autant plus grande que je travaille encore à titre d'intervenant en toxicomanie
Jamais je m'aurais imaginé le temps et l'énerge que la rédaction d'un roman peut requérir. Ma femme a formulé plusieurs suggestions dont j'ai tenu compte.
Merci à cette dame qui a su remplir toute ma vie.
Je remercie aussi mon éditeur "La Fondation littéraire Fleur de Lys" qui, la première, a donné vie à mon oeuvre. Ladite Fondation est le premier éditeur libraire francophone sans but lucratif en ligne sur internet.